Le geste, le mouvement, la parole, les énergies ouvertes ou fermées, la disposition verticale et horizontale des éléments de la scène sont des unités en mouvement commune à toutes les spécificités artistiques. Il s’agit ici de réchauffer cette unité retrouvée à bloc pour que de là coule la seule et unique larve brûlante de notre volcan. C’est ainsi que le corps d’un comédien porté à ébullition, chauffé jusqu’ au degré le plus élevé de sa brûlure est comme le fer du forgeron qu’il chauffe et qu’il lui donne ensuite toute les formes qu’il souhaite. Avec ces milles formes souhaités, nous faisons vivre à l’acteur la vie de notre héros et l’acteur ne peux le faire parvenir au surpassement qu’en se surpassant lui même.
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